| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://emeu.vip-blog.com


ALLAH BARHAMA
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

ALLAH BARHAMA

VIP-Blog de emeu
mamadou2h@hotmail.com

  • 192 articles publiés dans cette catégorie
  • 269 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 27/04/2007 01:51
    Modifié : 25/05/2010 23:14

    Garçon (28 ans)
    Origine : Dakar
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Juillet  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    30010203040506
    07080910111213
    14151617181920
    21222324252627
    282930010203
    [ Articles ] [ Multimédia ] [ Sahabas de la Fayda ] [ Prophètes de L'ISLAM ] [ Disciples Tidjani ]

    BAYOU MINDéFYI

    15/03/2008 23:15

    BAYOU MINDéFYI


    Baye Niass, esprit de l'islam, maître du soufisme

     

    Tout sur la culture islamique, la spiritualité, et le pélerinage à la mecque des plus grands maîtres spirituels. les plus grands maîtres du soufisme. La vie spirituelle des disciples de Cheikh al islam Elhadji Ibrahîma Niass en Afrique et dans le monde. Sagesse et métaphysique. Livres et pensées des saints hommes. Travaux sur la voie orthodoxe "Tîjâniyya". La vie spirituelle, dans la société musulmane.

     

     

     

    La vie des adeptes de Cheikh Al Islam Elhadji Ibrahim Niass en Afrique et dans le monde.

     

    Ses yeux d’un vert vif, fendus au milieu par la pupille mince des regards enragés étaient fixés sur la foule qui se rapprochait, pas rassurée. Ibrahima Ibô pointa sa canne vers le serpent et aussitôt celui-ci marqua un temps d’arrêt. La main du mouqaddam oscilla légèrement à droite et puis à gauche, testant le pouvoir de la canne, imprimant comme un mouvement d’étonnement au python. Il oscilla de gauche à droite indolent et à partir de ce moment, tout le monde crut qu’il n’opposerait pas de résistance. Les esprits se rendormirent sur ce faible acquis pensant l’affaire près de se terminer. Un brusque sursaut du reptile provoqua une dernière fois un brusque sursaut de l’assemblée. Oui ce n’était qu’une dernière fois. Une toute dernière peur des participants. Le python souleva la tête et vint la poser ou plutôt toucher la main de Ibrahima Ibô qui s’était arrêté et tenait la canne. Dès lors, il se produisit une chose étonnante. Le serpent tomba raide mort et ce qui devait se produire dans plusieurs jours ou plusieurs mois survint à l’instant. Le dessèchement subit du reptile laissa place à une fragmentation immédiate et pour finir, une dislocation complète du corps. Lorsque se qui s’était élevé du corps s’abattit sur le sol, un petit nuage se forma, un nuage âcre de venin et d’adieu au plus païen des cultes du paganisme au Nigéria. Une porte qui donnait sur le mal venait de se fermer, et pour longtemps ! Il restait à déblayer et cela fut fait dans les jours qui suivirent cet héroïsme d’Ibrahima Ibô.

     Le mouqaddam n’eut pas à alerter Cheikh Ibrahim à Kaolack du Sénégal. Baye Niass était entre temps venu au Ghana et c’est lui qui donna de ses nouvelles. Il envoya dire à Cheikh Abdessalam Akossilé de faire venir Ibrahima Ibô dans son Zawiya de Lagos ; de lui écrire tout le coran afin qu’il le boive pendant Sept jours et qu’il aille, après cela, le trouver à Kumâssi. Les désirs de Cheikh Ibrahim furent exécutés comme il le souhaitait, et son protégé alla le retrouver au Ghana. C’était le moment du pèlerinage à la Mecque et cheikh Ibrahim y emmena Ibrahima Ibô avec lui.

     

     

     

     

    La vie spirituelle des disciples de Cheikh Al Islam Elhadji Ibrahima Niass en Afrique et dans le monde

    Lorsque sa décision fut prise de déguerpir le sanctuaire du diable, Ibrahima Ibô envoya un télégramme à son bienfaiteur, maître et homonyme, Cheikh Al Islam Elhadji Ibrahima Niass (ra), et lui fit part de ses projets pour le moins courageux et peu évidents et lui demanda par la même occasion de l’aider. Cheikh Ibrahim lui dit alors d’aller à médina Baye le voir. Il se rendit à médina et y fit un bref séjour. De retour à Imô, tout le monde le vit porteur d’une canne en bois rustique, une canne simple et non ouvragée. En effet Cheikh Ibrahim avait donné à son représentant une canne en lui disant : « Au moment d’aller chasser le serpent, emporte avec toi cette canne, et une fois que tu l’auras vu, pointe l’extrémité du bâton dans sa direction, et guide le où tu voudras. »

     

    Ibrahima Ibô commença donc à aviser tous les représentants de Cheikh Al Islam Elhadji Ibrahima Niass au nigéria et dans des pays comme le Bénin, le Ghana etc…
    Le jour venu, une communauté très nombreuse attendait Ibrahima Ibô pour l’assister dans son entreprise et affronter le danger en même temps que lui. C’était là un excellent moyen de le fortifier. Il sortit avec sa canne, comme il avait si souvent vu faire Baye son maître et suivi de la foule, il alla vers le sanctuaire. La foule bruissait, rugissait, invoquait Allah le très haut, au contraire des païens qui, massés d’un côté, sidérés de tant d’arrogance de la part de leur frère Ibô, en étaient même arrivés à lui souhaiter la triste fin qui ne pouvait manquer de lui arriver tout comme à ceux qui le soutenaient dans son entreprise idiote. On entendait certains d’entre eux dire : « Laissez le faire car sa vie est terminée depuis fort longtemps » et « Tu as raison mon frère, à quoi bon nous en faire, le vilain Dieu Python ne sait il pas se défendre plus que quiconque ? »

     

    D'une communauté livrée au paganisme, on ne pouvait pas espérer meilleurs propos ou plus intelligente parole. En effet l’obscurantisme qui préside à la création psychique puis artistique et enfin soi disant spirituelle d’une idole matérielle est souvent si avancé qu’il explique aisément tout comportement qui en découle, comportement et état d’esprit si stupides qu’on les croirait impossibles si l’on se trouve un tant soit peu, éclairé. La profanation du temple ne pouvait donc pas rester impunie. Rien de plus logique, c’est le temps qui l’exigeait, tout comme les mentalités.

     

    Arrivés devant la porte du sanctuaire, Ibrahima Ibô entra sans hésitation, suivi de tous les mouqaddams qui étaient venus soi disant le soutenir. Soutenir, oui c’est vrai, entre musulmans il faut toujours se soutenir, c’est Dieu qui l’ordonne. Surtout si l’on est un guide craint et respecté ! Au moment où Ibrahima Ibô mit son premier pied dans la maison, il se produisit une chose incroyable qui allait probablement changer le cours des évènements : L’esprit maléfique qui avait conçu le sanctuaire avait prévu en son sein une sorte de mirador, élevé sur lequel devait se chauffer le serpent qui avait sans doute le sang froid. Or, le python s’y chauffait, car il s’abattit brusquement de tout son poids devant tous ces messieurs venus si courageusement le prier de vider gentiment les lieux. Dans de telles situations particulières, il n’y a jamais de temps d’arrêt ou très peu, des millisecondes tout au plus. On aurait dit qu’une pluie de turbans, de chapelets et autres cannes était en train de tomber, et, comme personne n’avait remarqué un orage qui n’aurait pu passer inaperçu, on en conclut qu’il s’agissait d’un sauve-qui-peut général de la plupart des mouqaddams. C’était à qui trouverait le premier, le moyen le plus rapide pour se fondre dans la nature. Pourtant, quand la poussière de la débandade et de la chute du serpent se dissipa, on se rendit compte, le peu de gens qui restaient encore là se rendirent compte que Ibrahima Ibô lui, n’avait pas bougé d’un pas en arrière. Il était même entré et bien entré dans la maison, à la rencontre du serpent qui, lorsque les mouqaddams revinrent profil bas, commençait à dérouler, sifflant et vagissant presque, terne de rage, ses innombrables anneaux aux hideuses couleurs.

     

    En effet Baye Niass offrit à Ibrahima Ibô ce qu’il lui avait promis à savoir la connaissance de Dieu, une épouse et une maison. Ceci, Cheikh Ibrahim le fit immédiatement après l’initiation qui fit de son hôte un connaissant. Ibrahima Ibô resta à médina Baye longtemps, de très longues années, le temps qu’il fallut pour que Cheikh Ibrahim juge le moment venu de le renvoyer vers les siens, dans l’état sudiste d’Imô au nigéria. Ibrahima Ibô prit donc difficilement congé de ce maître universel qui lui avait tout appris et il retourna chez lui. Arrivé à bon port, il convertit le lendemain, Deux mille cinq cent personnes dans l’islam




    Début | Page précédente | 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact emeu ]

    © VIP Blog - Signaler un abus