Al-Hadj Abdoulaye Niass
Al-Hadj Abdoulaye (1845-1922) était l'un des plus grands disciples de la région de Senegambia en début du 20ème siècle. Une fois Jihadist et fermier suivant, il était le premier pour obtenir l'autorisation illimitée (mutlaqa d'ijaza) dans le Tijaniyya dans le Senegambia et était célèbre pour ses enseignements sur un éventail des sciences islamiques. Le commandant français dans Nioro, Sénégal, observé en 1898 : « Abdoulaye est le chef de tous les marabouts de déchirure et de Saloum, et est supérieur à tous - par conséquent, il apprécie une grande autorité au-dessus des masses » (Klein, P. 224).
Mamadou Niasse, le père du l'Al-Hadj Abdoulaye, était également un marabout, ou le disciple islamique, qui a immigré à la région de Saloum de Djoloff et a fondé son propre village de Niacene en 1865. C'était à l'heure des guerres religieuses du l'Al-Hadj Umar Futi, effectuées dans la région de Saloum par un autre Tijani, Ba Diakhou de mA. Abdoulaye participerait plus tard à la guerre en tant que conseiller à Saer Maty, le fils du Ba de mA qui a assumé la conduite du mouvement après que son père ait été assassiné par l'intrigue de Français. Il bientôt s'est dissocié de Jihad cependant, et s'est consacré exclusivement à l'enseignement et à l'agriculture. Comme son père, il a également fondé son propre village, Taiba Niacene. Mais la mémoire de sa participation à Jihad, avec son influence locale croissante, était trop pour les nouveaux gouverneurs Français-désignés dans la région. En 1900, lui et 200 de ses disciples ont été forcés de se sauver en Gambie par le gouverneur Français-désigné, même pendant que trois villages appartenant à ses disciples, y compris Taiba Niacene et la bibliothèque de mosquée et étendue centrale là-dedans, étaient brûlés à la terre. Abdoulaye est seulement revenu à la région de Saloum en 1910, quand il s'est installé finalement dans Kaolack, probablement seulement après l'intervention de son ami, Al-Hadj Malik Sy, avec les autorités françaises.
L'Al-Hadj Abdoulaye a fait plusieurs voyages à l'étranger. Il a accompli le pélerinage à Mecque dès 1890. D'autres voyages l'ont amené à Fes, au Caire et, selon Paul Marty, même à Marseille, France. On dit qu'il est donné un ijaza par l'université d'Al-Azhar pendant son séjour en Egypte. Dans Fes, il a été donné un manuscrit original d'Al-Ma'ani de Jawahir en écriture de Sidi Ali Harazim, qui avait été dans la possession de Shaykh Ahmad Tijani lui-même pendant plus de dix années. Il a également rencontré Shaykh Ahmad Tijani dans une vision de réveil et a obtenu certaines des perles de prière du Shaykh du muqaddam principal du zawiya de Fes, casier Muhibb d'Arabi d'Al de Sidi '. Sans compter que le mutlaqa d'ijaza, il est également venu à Fes priant Allah qu'un de ses enfants deviendrait l'Al-zaman de ghawth. Avant qu'il ait laissé le zawiya de Tijani dans Fes, il a vu une vision de son jeune fils Ibrahim dans la cour et l'a su que toutes ses prières avaient été répondues.
D'abord lancé dans le Tijaniyya par le silsila du l'Al-Hadj Umar Futi à la main de Shaykh Mamadou Diallo en 1875, Al-Hadj Abdoulaye est devenu lié à certains des disciples de Tijani les plus éminents de son temps. Au Maroc, c'était le Shaykh renommé Ahmad Sukayrij qui a donné à Al-Hadj Abdoulaye le mutlaqa d'ijaza. Shaykh Sukayrij mentionnerait plus tard l'Al-Hadj Abdoulaye dans une de ses poésies. L'Al-Hadj Abdoulaye également également a resté allumé d'excellentes limites avec le casier Saih de Sharif Ahmad de Maadi Ain, de l'Algérie (qui lui a rendu visite en Gambie et au Sénégal en 1909 et 1913), et de Muhammad Ould Cheikh de la tribu mauritanienne influente d'Idaw Ali.
Il est également resté dans la correspondance étroite avec l'Al-Hadj Malik Sy. Quand il a rencontré la première fois Shaykh Sukayrij pour demander le mutlaqa d'ijaza, le Qadi marocain l'a informé d'une lettre qu'il avait déjà reçue du l'Al-Hadj Malik demandant la même chose. Shaykh Sukayrij a indiqué l'Al-Hadj Abdoulaye indiquer son ami et compatriote venir à Fes chez la personne la même manière qu'il avait faite. L'Al-Hadj Abdoulaye a répondu que de celui qu'il lui-même ait été mériter, son Al-Hadj Malik de pair était mériter également de la même chose. En raison de cette intervention et de leur amitié à long terme, l'Al-Hadj Malik a invité l'Al-Hadj Abdoulaye pour rester avec lui dans Tivaouane sur son retour de Fes. Marty signale en fait qu'il est resté dans Tivaouane pendant plusieurs années. Pendant le temps d'Abdoulaye d'Al-Hadj dans Tivaouane, selon Shaykh Hassan Cisse, Al-Hadj Malik dirigerait toutes les demandes de déclenchement dans le Tijaniyya vers son invité distingué.
L'Al-Hadj Abdoulaye a eu beaucoup d'enfants qui ont continué sa mission savante. Hormis l'Al-Islam Ibrahim Niasse de Shaykh, son premier fils Muhammad Khalifa Niasse était également un auteur prolifique et un disciple qui ont voyagé largement. Entre autres, Muhammad a écrit une défense remarquable du Tijaniyya qui a été traduit en Français par Ousmane Kane dans Triaud et Robinson (eds.), La Tijaniyya (Paris, 2000). Mais il était l'un de ses plus jeunes fils, Shaykh Ibrahim, qui est devenu le plus grand testament au legs savant d'Abdoulaye d'Al-Hadj.
