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BAYE BARHAMA
07/05/2007 18:44
LA VIE DE BAYE AU SENEGAL : GENERALITES.
Lorsque l'on interroge la vie de Chaykh Ibrahima Niass (r.a) et que l'on s'arrête sur la partie qu'il a passée avec ses concitoyens, on peut se rendre compte du dynamisme qui a marqué ses relations avec son peuple. Il a pleinement vécu et assumé son appartenance au peuple sénégalais au point que, lors d'une entrevue avec le Président Léopold Sédar Senghor, ce dernier résuma par une formule heureuse l'appréciation qu'il avait de l'action de baye : en vérité, vous êtes l'ambassadeur du Sénégal auprès du monde.
Chaykh Ibrahima fils de Abdoullah Niass, communément appelé, Baye (r.a) est né au Sénégal et y a vécu pendant toute son enfance.
Il a passe vingt et un ans (21) avec son père El Hadji Abdoullahi Niass dans une atmosphère de ferveur religieuse, de passion pour le savoir et la sagesse et de vie de labeur pour une subsistance honnête qui caractérise les milieux des doctes musulmans. A l’époque, la concession familiale était un lieu de rendez-vous où se brassent en permanence la connaissance des sciences islamiques, la culture sous ses différentes formes et le contact avec des doctes venus d'horizons divers pour parfaire leur sagesse.
Baye n'a quitté le Sénégal pour la première fois qu'en 1937 pour le Hajj, le pèlerinage à la Mecque (1936-1937). Et il n'a connu comme maître unique (il aimait le rappeler avec force) qu'El Hadji Abdoulaye Niass, son père. il a vécu avec une rare complétude de l'acceptation de l'égalité primordiale des hommes. C'est sans doute ce trait de son caractère qui explique la sincérité et la diversité des relations qu'il a entretenues pendant toute sa vie avec l'humanité entière.
En tant que citoyen sénégalais, la haute idée qu'il se faisait de son appartenance à la nation lui a fait dire que le plus sur moyen pour un homme de servir son pays et de garantir son civisme, c'est faire en sorte que nul n'ait de préjugés sur lui ni une mauvaise appréhension sur sa conduite afin que l'image de son pays n'en soit pas injustement entachée.
Il ne se limitait pas aux seules pratiques cultuelles et à leur enseignement. Il s'était également impliqué dans les affaires touchant de près les populations. Son grand intérêt pour l'amélioration des conditions de vie des sénégalais, explique sans doute ses relations avec les milieux d'affaire. Il a été le président du syndicat des coopératives du Sénégal dans les années 50. En outre, il était bien souvent sollicité par des associations de parents d'élèves, des commerçants afin de mener à bien des tâches ardues...
Et l'on se rappelle encore la solennité des réceptions qu'il réservait annuellement aux pèlerins qui revenaient de la Mecke et durant lesquelles il ne manquait jamais de rappeler aux musulmans l'importance du Haj et par la même occasion inviter ceux qui avaient les moyens de s'en acquitter.
L'exceptionnelle ouverture d'esprit de Chaykh Ibrahim (r.a) lui a permis d'entretenir de solides relations avec les milieux maraboutiques sénégalais. Il avait beaucoup a cœur le triomphe d'un Islam fédérateur et harmonieusement vécu par tous les musulmans, convaincu qu'il ne saurait y avoir de différences entre eux du fait de l'existence des confréries :
Je ne me rappelle mon appartenance à la Tariqa Tidjaniya que dans les moments où je fais mon wird, a-t-il confié au professeur Ibrahim Barham DIOP, un jour.
Commentaire de dadamoubaye (20/10/2007 14:40) :
bilahi baye rèk moy deugeu
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Commentaire de salie001 (21/09/2020 20:21) :
Merci beaucoup pour ce site et toutes les informations qu’il regorge. Je le
trouve très intéressant et je le conseille à tous !
Bonne continuation à vous. Amicalement
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