Né en 1928 à kaolack, il grandit aux cotés de son père qui lui a légué les précieuses qualités qu'on lui connaît et qui ont facilité ses relations humaines.
Au khilafat entre 1975, date de la disparition de son père et 2001, date de sa disparition, ce fils aîné a continué avec bonheur l'œuvre et la mission du fondateur de Médina Baye.
La maîtrise parfaite de la science coranique, de la tradition islamique et des hadiths du Prophète Mouhammad (psl) ont consacré ce Khalife de cheikh Ibrahim Niass comme un exégète de classe exceptionnelle.
Monument du savoir, on lui prêtait aussi de grandes connaissances dans le domaine du mysticisme. Ceux qui le côtoyaient la première fois étaient toujours éblouis par sa vaste culture. L'éducation et l'enseignement des fidèles et des talibés, leur prise en charge sociale, les travaux d'achèvement de la grande mosquée de Médina Baye, le triomphe de la cause et de l'idéal islamique sont les grandes préoccupations auxquelles s'adonnait nuit et jour El Hadji Abdoulaye Niass. En dehors de l'enseignement qui est dispensé dans les écoles de Médina Baye et de Taïba Niassène, le khalife comme du reste le faisait son père, avait aussi l'habitude de diffuser et d'inculquer les connaissances, l'éducation et les grandes vertus islamiques au cours des sermons du vendredi, des grandes fêtes religieuses comme la Korité et la Tabaski. Le mawlud, célébrant la naissance du Prophète servait aussi de vecteur pour la diffusion du savoir.
Il assurait l'interprétation du Coran pendant le mois de ramadan depuis son accession au khilafat.
Il procédait à l'envoi d'étudiants dans les grandes universités islamiques telles que Al Ahzar comme le faisait avant lui son père. Il comptait d'abord sur la sueur de son front, ce qui le fit passer pour l'un des plus grands agriculteurs du pays.
Qu'allah le Tout Puissant l’accueille dans son Paradis et soit satisfait de lui.